Kamira Institue France Paris

Book publication
Raed Bawayah, Eyes on the World, November 15, 2025

Ruben van Schalm (né en 1988 à Rotterdam, Pays-Bas) vit et travaille à Amsterdam, Tel Aviv et New York. Artiste visuel néerlandais, il explore la relation entre le corps humain et la nature à travers la photographie analogique et numérique. Ses séries longues abordent des thèmes d’intimité, de vulnérabilité et de construction de la mémoire visuelle. Ses images, marquées par la clarté et la retenue, combinent souvent figures humaines, paysages et formes organiques pour questionner la présence et la tension émotionnelle. Son intérêt pour la photographie est né de ses collaborations avec le photographe Erwin Olaf, pour qui il a posé et qui est devenu un mentor influent, façonnant son langage visuel axé sur l’émotion et l’auteur. Olaf a écrit la préface de son premier monographe, Paradise (Komma, 2020), saluant l’équilibre délicat entre homme et nature dans son travail. Ce livre a marqué une étape clé dans sa reconnaissance. Paradise fait partie des collections du Rijksmuseum, du Stedelijk Museum Amsterdam, du Tel Aviv Museum of Art et du Getty Research Institute. Ses œuvres ont été exposées en Europe, au Moyen-Orient et en Asie. En 2025, il fut finaliste du concours Hidden Beauty de la Lucie Foundation. Parallèlement, il écrit sur la perception, l’auteur et le processus créatif. Sa série actuelle approfondit son travail en explorant la mémoire, la solitude et la tension poétique entre immobilité et transformation.

 

« Don’t Stop Dreaming » est une série photographique façonnée par la solitude, la mémoire et la réflexion émotionnelle. Créée dans les déserts de Joshua Tree et Palm Springs, elle explore comment ces vastes paysages silencieux peuvent devenir des miroirs d’une transformation intérieure. Par une utilisation maîtrisée de la lumière, des formes et de l’espace, chaque image capture un instant de calme — une tentative de trouver une clarté émotionnelle dans le silence.


Au cœur de la série, le désert ne se présente pas simplement comme un lieu physique, mais comme une métaphore : celle du deuil, de la résilience et de la possibilité discrète de devenir. Parmi les œuvres figure « Homage to Erwin Olaf (Palm Springs) », un hommage au défunt photographe néerlandais dont l’influence créative et la présence personnelle continuent d’éclairer mon chemin. Cette série marque un retour à la simplicité et à la présence, où l’acte de voir devient un acte de mémoire.